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Le Chêne

Arbre robuste autant que le tronc d’un sapin,

Au Printemps assemble l’ensemble de sa parure.

Feuilles vertes, fleurs blanches, écorce foncée,

Le Prince des arbres envoûte les lieux boisés.

 

On le croyait arbuste, il donnait ses fruits

A qui se présentait dans ce Monde de feuillus.

L’Ecureuil devint son ami, lui qui oublie

Si aisément son avarice de mets défendus.

 

La descendance est ainsi bien assurée.

Grandissant comme une tortue vieillissante,

Il livre ainsi l’ombre de sa parure d’été.

 

Chaque année, comme une bougie se consumant,

Réapparaissant tel une flamme vibrante,

Il agglutine sur sa base de la matière vivante.