La Terreur figeant l’horreur guerrière
Nous hante, nous blesse, nous froisse, nous glace.
Des délires apocalyptiques tenaces
Visent à hanter la détresse des mères.
Chaque carnage attise par chaque folie
La rancœur, hantise et cancer de l’homme.
Ce diable d’esprit est aisément conscrit
Par la schizophrénie de toutes fictions.
Le fou le plus gradé ajoute à la somme
De peurs non excusées l’autodestruction
De sa satanique civilisation.
Il n’existera que le froid des corps muets,
Que le regard de zombies désuets,
Que la seule Terre à jamais meurtrie.
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