Feuilles d’Automne livrant un voile flétri
Par des fourmilières de robots tuant
Sans mépris la vie du Printemps grimaçant.
Ainsi s’envolent ailleurs de petits esprits.
Leurs enfants grandiront à la belle saison.
Ils s’accoupleront, libérant une nichée
Dans ce minuscule Parc meurtri, si maigrichon
Que ces ailes le traverseront sans apprécier.
Me voilà avec les derniers visiteurs.
Ils ne connaissent pas le froid loin d’ici !
Seuls des solitaires connaîtrons la douleur.
La Chasse sera d’autant plus cruelle que leur vie
N’est pas si longue que celle d’un terrien.
Partons vite hors de ce Parc qui n’est plus rien.
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